miércoles, 25 de julio de 2012

Viaje musical



(...) hacia La Serranita, field-recordings nocturnos a la vera del río Anisacate (el mundo secreto de los insectos). Y un concierto, el día viernes 27 en La Cúpula, Ciudad de Córdoba junto a Pablo Mendes Cercas y Juan Castrillo.

domingo, 22 de julio de 2012

Chroniques Electroniques



El libro de los árboles mágicos
Sortie : juin 2012
Label : Home Normal
Genre : Field Recordings, Electronica, Ambient
Note : 9/10

Federico Durand fait partie de ces musiciens qui sont avant tout connus de ceux qui les connaissent. On sait qu'il est argentin, qu'il boit du thé, qu'il apprécie la nature et ce qu'elle a à offrir, la poésie de John Keat et qu'il est reconnu par certains labels au pays du soleil levant. Déjà auteur de deux autres albums en 2010 et 2011, dont le salué La siesta del ciprès, il est rapidement repéré par Ian Hawgood, qui dirige l'excellentissime label Home Normal entre l'Angleterre et le Japon. El Libro De Los Arboles Màgicos est sorti le mois dernier, et malgré la désarmante simplicité qui l'habite, il est un des indispensables albums de cette première partie d'année.
Home Normal est un label particulier. Qui écoule parfois tous les exemplaires de ses aventureuses réalisations à la période de la pré-commande. Pourquoi se lancer dans une campagne de promotion féroce quand la réputation (et la constante qualité) suffit à elle seule pour assurer succès critique et commercial (sujet relatif quand on presse à moins de 1000 exemplaires) ? Je suis donc comme le commun des mortels, contraint à me ruer sur les vendeurs spécialistes indépendants pour tenter d'obtenir ma copie tant convoitée. J'ai compris depuis déjà quelques temps, qu'il était inutile de harceler Ian Hawgood pour tenter de négocier des réceptions promotionnelles. Voici pourquoi les chroniques d'albums estampillés Home Normal ne sont pas légions, même si ils le mériteraient pratiquement tous.
Malgré son intitulé ô combien évocateur, l'opus de Federico Durand s'élève comme une alternative aux cons adeptes de la méditation dirigée, en quête d'un animal porteur de force au fond d'une caverne trop paisible pour être honnête. Il est aussi adressé à ceux qui souhaiteraient entamer un périple en Amérique du Sud bien différent de celui proposé par un échappé de Cabaret Voltaire entre Mexico et Vera Cruz l'année dernière : l'excellent, caniculaire et rugueux El Tren Fantasma.
El Libro De Los Arboles Màgicos décrit un havre de paix, entre rêve et réalité, en terre argentine, là où vie encore la mère de Durand, aux abords de la montagne Serranita et des rivages de la rivière Anisacate. Un endroit à l'abri des hommes et des tourments du monde, où les plaisirs simples s'accordent avec une flore et une faune luxuriante. Un lieu où l'harmonie ne serait pas un concept vain et obsolète. Un endroit où il ferait bon vivre, et où on accepterait un jour plus facilement d'aller fertiliser les chrysanthèmes.
Des oiseaux qui chantent, une rivière qui rigole, un vent calme qui berce la feuille des arbres... les albums qui témoignent de leur amour transi à Dame nature pullulent depuis déjà bien longtemps dans les bacs du monde entier. Il n'est pas rare de tomber sur des caricatures vides de sens et d'âmes au milieu de toute cette profusion de volupté bucolique. Matthieu sait mieux que quiconque qu'au banc des appelés, on comptera au final peu d'élus. L'album aujourd'hui présenté, malgré sa totale absence de velléités de démonstration et de révolution, peut prétendre à l'excellence.
Parce que son auteur emmènera avec lui sa vérité, entre sa part de réel et celle de fantasme, et qu'il transmet à partir d'un endroit connu de lui seul une forêt d'images, un océan d'élégantes mais simples émotions, où chacun trouvera son propre tabernacle dépourvu de tout symbole. D'être, ne fut-ce qu'un instant, cet enfant sans âge à la coiffe candide et naïve, qui parle à la terre et à ce qu'elle abrite.
Le coeur de cette étrange et minimaliste electronica ne bat pas au son des pourtant admirables field recordings. Elle trouve toute sa substance dans une réverbération limpide et profonde, qui fera basculer une bonne partie de l'oeuvre vers un post-rock suave et pénétrant (comme savaient en faire les Sigur Ros à leurs débuts) ou un shoegaze nouveau, sage et organique, qui n'aurait pas peur de la lumière et de l'absorption salvatrice de certains drones dénués de toutes sombres intentions. L'ombre est parfois limpide et gorgée de chaleur, lorsqu'elle est lâchée par la main qui protège plus qu'elle ne menace. Elle n'est même jamais aussi belle, drapée dans le mystère de son histoire, mais elle n'a plus rien à cacher. Elle fait face à la beauté sauvage et tranquille du lieu. Elle abdique, et sourit, dans ses apparats de boite à musique pour les cadavres des enfants que nous fûmes. Les cordes développent leur simple mélopée une fois sur un arbre perchées, s'envolant vers des sommets seulement accessibles à ceux qui savent encore rêver. Même si il ne transforme en ange sans ailes que pendant 45 minutes les âmes les plus bourrues, au moins, le rêve aura vécu.

Sold out très rapidement après sa sortie, il est question que cet excellent album se voit prochainement attribué une (dernière) presse supplémentaire de 200 exemplaires. Inutile de prévenir qu'il y aura là aussi bien peu d'élus. C'est sans doute aussi ça qui rend de telles oeuvres aussi personnelles et indispensables. Devrais-je dire un écrin de bien être, de paix intérieur, face à tout ce qui ne fait que bouillir dans la noirceur.

By Ed Loxapac for Chroniques Electroniques 

Thank you very much for this heartfelt review, F.

lunes, 16 de julio de 2012

IndieHearts


Por Morita Vargas

Hay un momento específico en la vida del ser humano que se define como la costumbre de entablar un sueño corto, a ese cachito de felicidad lo llamamos siesta. Esta somnolencia mágica nos ayuda a olvidar los agobios de la vida diaria y no es cualquier pavada, pero hay un instante dentro de la siesta que captura el momento exacto entre el despertar y el dormir, que se llama duermevela.

Duermevela es el sueño ligero del que está dormitando y aparece cuando tu mente se empieza a desconectar y termina en otro lugar que muy bien no sabemos dónde es pero se siente bien.
Ahí es donde nos encontramos a Federico Durand, un chico de Muñiz que un día se despertó y empezó a componer todo lo que sentía en ese estado.

Los silencios, las melodías y texturas construyen un terreno en donde Federico se hospeda, en donde la música puede abrir espacios interiores y encontrar lugares de misterio, llenos de vacío y de silencio pero colmados de imágenes y memorias al mismo tiempo.

Investigando su infancia y recorriendo la casa de su madre en las sierras de Córdoba, Federico comenzó a grabar todos los sonidos de la naturaleza que rodeaba ese espacio como si fueran un tesoro y combinando esos registros de campo junto con melodías, creó un lugar de escape.

Así fue como en el 2008 y bajo el sello británico Imoto Records, grabó su primer álbum completo llamado Elín.
Un álbum regido bajo la estética del recuerdo, compuesto por siete canciones que evocan a la niñez, a la lluvia en el jardín y a la fiebre en la cama.

En el 2010 el sello japonés Spekk le puso el oído a su música y salió a la luz su segundo álbum La Siesta del Ciprés, allí Federico indaga sobre ese instante en el que no estamos totalmente dormidos, y lo define a su vez como “un territorio de extrema lucidez que expresa a través de ocho canciones enmarcadas en títulos poéticos y llenas hasta el tope de melancolía”.

Al año siguiente, bajo el sello Own Records de Luxemburgo, lanza El éxtasis de las flores pequeñas, grabado con un viejo minidisc junto a instrumentos acústicos en donde visita las memorias de un viaje con sus abuelos al sur de la Argentina, momento que define como “una epifanía”.

Su más reciente trabajo El libro de los árboles mágicos, fue lanzado este año bajo el sello Home Normal de Japón y cuenta con siete temas hipnóticos en dónde reina lo idílico en forma de frecuencias experimentales.
Así es como Federico Durand despliega en cada uno de sus trabajos un alto grado de sensibilidad y en plena búsqueda de una estética de belleza rústica nos manda a dormir, esperando a que cada uno encuentre un rinconcito de felicidad, por lo menos por un rato.

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Muchas gracias Morita e IndieHearts por esta hermosa nota, F.